Photos - Algérie Février 2009

Lorsque Cyrille m’a parlé de son désir d’aller faire du VTT en Algérie et qu’il souhaitait que je l’accompagne, je me suis dit : « tiens pourquoi pas ? ». l’Algérie n’était pas une destination à laquelle j’aurai pensé pour aller faire du VTT... A charge de Cyrille de nous trouver le voyage qui allait le mieux nous convenir et c’est  Vélorizons qui nous a paru le plus intéressant.

Première chose à faire pour moi, c’est le renouvellement de mon passeport qui n’est plus valable et que j’obtiens sous 10 jours, puis nous envoyons notre inscription à Vélorizons qui doit nous confirmer notre départ au plus tôt 30 jours avant la date prévue et au plus tard 8 jours avant le jour J.

Les jours passent, toujours pas de confirmation, puis nous apprenons que l’Algérie n’est pas une destination où les VTTistes se pressent. A mi-janvier, nous ne sommes que 3 inscrits, on se dit que nous n’allons certainement pas partir… Et pourtant, à 10 jours du départ, une 4ième personne vient rejoindre la courte liste d’inscrits mais il manque encore 1 personne pour que le voyage soit maintenu !!! Malgré tout, Vélorizons décide de confirmer ce voyage et voilà l’aventure qui commence avec l’obtention du visa nécessaire pour pouvoir se rendre en Algérie et surtout en repartir une fois notre périple accompli.

Pendant ce temps, j’ai décidé de changer de monture, mon VTT (ORBEA Satellite) ayant déjà bien roulé, commence à fatiguer. C’est l’occasion pour moi d’en changer et mon choix se porte encore sur un ORBEA modèle COMPAIR de couleur noir et rouge, qui d’après mon vélociste est d’un bon rapport qualité/prix. Je récupère mon nouveau VTT début février donc suffisamment tôt pour les quelques réglages nécessaires avant notre départ pour l’Algérie.

Après quelques péripéties pour l’obtention du visa sur nos passeports que Cyrille est allé rechercher au bureau de Visa-Express quelques jours avant notre départ officiel. En effet,  pour obtenir un visa pour l’Algérie, il faut soit se déplacer en personne au consulat, soit mandater un organisme comme VISA-EXPRESS. N’habitant pas au même endroit, nous ne dépendons pas du même consulat qui eux-mêmes, ne demande pas les mêmes papiers.

Pas de sortie VTT pour nous la semaine qui précède notre départ, nous en avons profité pour emballer avec précaution mon nouveau VTT et commencer à rassembler nos affaires pour une semaine de randonnée.

Samedi : Le jour J est enfin là, nous passons la matinée à finir d’emballer le VTT de Cyrille dans sa toute nouvelle housse (avec roulettes) et surtout de faire la pesée de nos bagages… Nous avons droit à 25 kg en soute et un bagage à main chacun ! Une bonne balance et de la patience a fini par payer… J’arrive à faire tenir toutes mes affaires plus un peu de celles de Cyrille dans ma housse soit : 24,9 kg. Quant à Cyrille, il dépasse de quelques kilos (!). C’est normal, il est beaucoup plus grand que moi donc, vélo et housse plus grande etc...

Toutes nos affaires sont prêtes et chargées dans la voiture, nous partons pour l’aéroport mais avant prenons Bettina qui ramènera la voiture de Cyrille chez elle. Nous voilà enfin devant l’aéroport où nous devons retrouver les autres participants. Pas facile de circuler avec nos bagages qui sont assez imposant. Cependant, nous arrivons à nous frayer un passage parmi tous les voyageurs et retrouvons notre guide, David, qui nous attend à l’endroit indiqué sur la convocation. Celui-ci nous demande de le suivre afin de rejoindre les 2 autres personnes qui doivent nous accompagner. Pendant ce temps, David en profite pour me demander discrètement si je suis bien en couple avec Cyrille… c’est pour l’intendance, me dit-il, pour le nombre de toile de tente à prendre. Effectivement, n’habitant pas au même endroit et n’ayant pas le même nom, c’était logique qu’il se pose la question, après tout on pouvait être juste amis… Je le rassure avec un grand sourire et lui dis que je ne vois aucun inconvénient à partager une tente. Cela réglé, nous arrivons vers nos 2 autres compères et profitons d’une petite pause autour d’un café pour faire plus ample connaissance car après tout nous allons être ensemble 24h sur 24h !

Présentation de notre équipe : David, qui nous servira de guide tout au long de ce circuit, a la passion des voyages, des sports de glisse et du VTT et nous servira aussi de mécano si besoin. Olivier, qui a une allure de rugbyman (je me dis qu’il s’est peut-être trompé de sport), Jean, qui me semble réservé au premier abord mais qui s’avère très sympathique, Cyrille et moi.

L’embarquement arrive très vite et nous nous retrouvons avec de nombreuses ersonnes qui vont faire presque le même périple que nous, mais avec deschameaux !

Enfin nous décollons pour l’Algérie et après quelques heures de vol, nous arrivons àTamanrasset vers 0h30. Encore faut-il passer la douane et ne pas oublier de déclarer nos VTTs et autres objets de valeur. Je n’ai pas déclaré la valeur de mon VTT, le douanier chargé de la vérification de ma déclaration et étonné par mon volumineux bagage, me demande d’ouvrir la housse et commence à sortir ce qui s’y trouve : barres de céréales (qui lui donne faim me dit-il) et les pédales automatiques (qui l’étonne). Puis, voyant que ce n’est qu’un vélo, il ne va pas plus loin. J’en suis quitte pour refaire la queue et surtout me faire rappeler à l’ordre : tout doit être déclaré, même l’argent au centime d’euro près ! Une fois la douane passée, nous retrouvons nos guides algériens qui nous attendaient dehors avec leurs deux 4x4. Les bagages chargés, nous avons encore environ 20 km avant de rejoindre notre campement, où nous attend un petit souper de bienvenu. Nous dormons dans des « zéribas » sur des petits lits légèrement grinçant. Hélas, la nuit fût courte, les chiens n’ont pas arrêté d’aboyer, des boules Quiés auraient été les bienvenues !

Dimanche : Le matin, après une bonne douche qui fût la dernière avant notre retour, un bon petit déjeuner nous attend avec au menu, de la Vache qui Rit, nous accompagnera tout au long du séjour ! Nous passons ensuite au remontage de nos montures et nous voilà fin prêt pour le grand départ à VTT depuis Tamanrasset pour une boucle à travers le Hoggar. Il fait beau et chaud mais surtout sec, David nous conseille vivement de nous pommader de crème solaire et ceci régulièrement afin d’éviter les coups de soleil ! Nous allons à belle allure sur la piste qui ressemble par moment à de la tôle ondulée. Pas de routes ici, les camions et les quelques voitures que nous croisons roulent un peu au gré de leurs envies… Nous en faisons autant, chacun roule où bon lui semble, nous sommes heureux ! David nous conseille d’éviter de rouler sous les arbres sous peine de crevaison. En effet, ici, ce n’est pas de simples épines mais de vrais pieux de 3 à 4 cm de long qui jonchent le sol, la prudence est de rigueur !  Lors d’un arrêt, les garçons me font remarquer que ma roue arrière n’est pas très gonflée, suis pas trop contente d’avoir eu la 1ère crevaison, mais qu’à cela ne tienne, je change la chambre à air et regonfle ma roue. Peine perdue, suis toujours aussi à plat ! J’ai dû mettre une chambre à air non réparée, pour aller plus vite, c’est David qui s’y colle et en 2 secondes tout est de nouveau opérationnel. Nous repartons pour affronter ces fameux oueds qui sont désespérément sec mais aussi très sableux. C’est à qui va s’ensabler le premier, il n’y a que Cyrille qui lui n’a pas ou presque pas ce genre de souci… Nous avons beau tous passer au même endroit, il ne s’enlise pas alors que pour nous, rien n’y fait, nous nous enlisons ! Je pense que ça doit venir de ses pneus… Cyrille est équipé de pneus tubeless Schwalbe de grosses sections, pas nous… Nous avançons tout de même, les paysages sont superbes, bientôt nous arrivons à la pause du midi où le cuistot nous a préparé un succulent déjeuner. La table est dressée à l’ombre et après le repas nous faisons tous une petite sieste réparatrice. Il nous reste encore pas mal de kilomètres à faire avant d’atteindre notre bivouac de la nuit. Pendant ce temps, c’est au tour d’Olivier de crever et malheureusement pour lui, il en aura beaucoup, vraiment beaucoup d’autres ! La fatigue et la chaleur commencent à se faire sentir. Nous avons parcouru 65 km et sommes bien content d’arriver à la fin de cette étape. Les nuits étant fraiches, nous décidons de monter les toiles de tentes sauf David qui lui, préfère passer la nuit à la belle étoile. La soirée se termine autour d’un bon petit feu de bois avec la cérémonie des 3 thés.

Lundi : La nuit fût un peu plus réparatrice car ici, pas de chien qui hurle ; que du silence ! Par contre, nous avons eu froid à cause de l’humidité qui ne s’évacuait pas de la tente, il faisait plus humide dedans que dehors ! Ce matin, il fait juste 6 degrés… Ce n’est pas vraiment la chaleur ! Jean, lui, s’est plaint d’avoir été un peu à l’étroit dans la toile de tente et surtout d’avoir « subit » les ronflements d’Olivier !

Nous remontons sur nos VTT et là, quelques douleurs nous font grincer des dents. Mais après quelques tours de roues, les douleurs s’estompent et nous pouvons ainsi profiter de vastes étendues rocailleuses qui s’offrent à nos regards. Chacun trouve son rythme et sa place dans le groupe, Cyrille grimpe vraiment bien dans les montées : un vrai chamois ! Le groupe étant homogène, c’est un vrai plaisir de rouler ensemble et même de faire la course, nous sommes de vrais gamins ! Au loin, nous apercevons l’Illamane (ou femme voilée) qui sera notre étape du soir, petit à petit nous nous en rapprochons en alternant les singles tracks faient par le passage des chameliers à travers les champs de cailloux et le passage des oueds secs. Le terrain est vraiment très sec et rocailleux. Des cailloux, il y en a à perte de vue ! La pause déjeuner arrive suivi d’une petite sieste qui sera de rigueur tout les jours, puis nous repartons pour une petite étape.

Jean et Olivier décident de passer la nuit à la belle étoile. Pour Cyrille et moi, ce sera sous la toile de tente mais décidément il y fait toujours aussi humide. Demain soir, nous dormirons à la belle étoile !

Mardi : Lever tôt ce matin car grosse ascension prévue, David répare la roue crevée d’Olivier certainement due à une crevaison lente, puis nous voilà  repartis pour 2 heures de montée vers l’Illamane, en direction de l’ermitage du Père FOUCAULT, réputé pour son magnifique coucher de soleil. Nous rejoignons Hamed, notre guide, parti à pied bien avant nous et qui nous attend pour la pause déjeuner. Pause suivi de la traditionnelle sieste que nous faisons en plein soleil car il n’y a pas un brin d’ombre à cet endroit. Nous repartons et arrivons rapidement au camp de base, se trouvant sous l’ermitage du Père Foucault où nous passerons l’après midi à attendre que le soleil se couche ! Pour passer le temps, David nous fait une démonstration de « Bunny Up » et nous voilà à essayer d’en faire autant… Pas vraiment évident !! L’après-midi touche à sa fin et nous montons à pied un rude sentier pour admirer le coucher du soleil et surtout le paysage lunaire, où nous avons une impression de petitesse. Nous redescendons un peu avant que le soleil ne soit complètement couché car nous devons rejoindre notre campement, qui se trouve à quelques kilomètres de là. Il n’y a que de la descente pour y arriver mais à faire dans la nuit tombante et sans lumière, les 4x4 restent derrière nous et essaient plus ou moins d’éclairer la piste. C’est un vrai régal cette descente surtout après avoir passé l’après midi à attendre ! Quand nous arrivons, il fait nuit noire, nous installons notre tente et nos duvets. Il fait froid, nous sommes à plus de 2000 m !

Mercredi : Nous vérifions tous nos pneus avant de repartir. David tient à nous montrer les « doigts », après quelques déboires sur le trajet, pas toujours facile de s’y retrouver parmi tous ces cailloux. Après une longue montée qui aura raison de tous et même de Cyrille, nous apercevons des monticules de roches qui ressemblent à s’y méprendre à des doigts. L’étape prévue par David ayant été vite parcouru, nous décidons tous de repartir pour une boucle supplémentaire. Malgré ce supplément, Olivier n’est pas assez fatigué et repart pour un footing. Sous son allure de rugbyman, se cache un grand sportif ! Ensuite, nous partons à pied, gravir le sommet voisin, qui nous permet d’admirer le paysage sur 360°. Cette nuit, nous dormirons à la belle étoile, avec des couvertures supplémentaires, où nous nous endormirons en admirant les étoiles.

Jeudi : Nous sommes réveillés par les premiers rayons de soleil. Malgré la fraicheur de la nuit, nous avons bien dormis, cependant nous ne trainons pas à nous habiller car il fait froid. Tous sont équipés d’un tout suspendu sauf moi et après quelques jours d’utilisation à être secoué dans tous les sens, ma fourche commence a donné des signes de fatigue… Plus il y a de secousses et moins elle fonctionne. Ce n’est pas de chance car des bosses et des cailloux il n’y a que ça par ici, je finirai donc cette aventure avec un vélo tout rigide et bonjour les avants bras ! Olivier casse sa patte de dérailleur, David lui supprime d’un coup 4 pignons mais cela ne l’arrête pas, au contraire, il avance de mieux en mieux le bougre ! Après la pause déjeuner, nous avons droit à faire trempette dans la Guelta, on se mouille un peu, l’eau est très froide. Mais qui ira le premier ? Comme personne n’a l’air de se décider, je me lance d’un coup et la différence de température est saisissante. Après quelques brasses, je me sens mieux ! J’ai un peu de mal à ressortir car les rebords sont glissant, Nouridin m’aide à sortir de l'eau. J’ai à peine posé le pied sur la roche glissante que je repars pour un vol plané et retombe aussitôt sur les fesses ! Les garçons n’ont pas le choix et chacun leur tour vont aussi faire trempette. Après quelques jours sans se laver (les lingettes c’est bien mais ça ne vaut pas l’eau), on se sent tous propre. Nous lézardons un peu au soleil puis repartons pour terminer notre étape du jour.

Vendredi : Notre périple touchant presque à sa fin, nous décidons de faire une grande étape au lieu des 2 petites prévues pour revenir passer la nuit à Tamanrasset, nous retrouvons les grandes pistes de sable damées par les camions où nous comprenons bien le sens de tôle ondulée. C’est un vrai calvaire, surtout pour moi qui n’a plus de fourche. Nous devons aussi affronter un vent de face qui ne nous facilite pas la tache, ainsi que des bancs de sable qui nous bloquent d’un coup. Chacun avance comme il peut. J’essaie tant bien que mal de rester juste derrière Cyrille qui me cache un peu de ce fameux vent et me remonte comme il peut le moral, car j’ai l’impression que je n’avance pas, c’est frustrant ! Nous retrouvons petit à petit la civilisation, en témoignent les innombrables sacs en plastique qui jonchent le sol et la périphérie de la ville ! Nous arrivons à notre point de départ où pour nous redonner de l’énergie, un succulent gouter nous attend ainsi qu’une bonne douche chaude…

Pour fêter notre retour nous décidons d’aller dîner en ville, notre guide local nous emmène dans un restaurant dit typique, mais le repas n’est pas à la hauteur de nos espérances, nous sommes un peu déçus.

Samedi : Après une bonne nuit où les chiens n’ont pas aboyé, les garçons repartent pour un dernier tour de VTT. Je reste au campement fatiguée par une cystite carabinée qui m’a tenue éveillée toute la nuit et surtout, qui m’empêche de profiter de cette dernière matinée sur le sol algérien.

Après le déjeuner, nous démontons et emballons nos VTTs, nous avons prévu un après-midi shopping en ville où nous ferons quelques emplettes au souk en n’hésitant pas à marchander. Olivier est très fort à ce petit jeu !

Dernier repas préparé par notre cuisinier, son couscous est un vrai régal, bien meilleur que celui de la veille ! Après le dîner, nous profitons d’un agréable moment de détente, puis vient l’heure de partir vers l’aéroport où nous devons décoller à 0h30 pour arriver dimanche matin à Paris vers 6h30. Le passage de la douane est aussi long, voir même plus qu’à l’arrivée. David a égaré son papier de déclaration pour la douane. Une dame âgée est dans le même cas que lui, ils sont emmenés tous les 2 pour un interrogatoire et ouverture de leurs bagages. Après plus de 30 mn, les voilà qui reviennent vers nous. C’est bon, ils ont l’autorisation de repartir, ils s’en sont sortis avec un bon rappel à l’ordre…

Nous voilà dans l’avion où nous ne tardons pas à décoller, nous devons faire une escale à Djanet pour déposer des passagers et en reprendre d’autres. L’échange de passagers se passe bien et nous attendons le feu vert pour repartir.... Mais au bout d’une heure d’attente, nous n’avons toujours pas décollé et le capitaine finit par nous annoncer qu’il y a un petit souci avec le pare-brise. Celui-ci ayant une fêlure, il attend le feu vert de la tour de contrôle. Le temps passe, il fait de plus en plus chaud dans l’avion et les passagers commencent à s’énerver. Le capitaine finit par nous dire que le pare-brise du cockpit va être changé et qu’un nouveau va partir de France, mais dans quelques heures… Une femme s’énervant de la situation crie tout fort : « mais on va tous crever » ! Le capitaine tente aimablement de rassurer tout le monde en nous disant que les autorités allaient mettre en place une solution mais qu’il fallait être patient !

Dimanche : Il est 5h du matin, nous sommes enfin invités à descendre de l’avion et à attendre sur le terrain de l’aéroport qu’une solution soit trouvée pour l’hébergement temporaire de 180 personnes. Nous sommes tous fatigués par cette longue nuit sans dormir, Olivier s’allonge par terre et s’endort à même le sol. Au bout d’un moment, on nous annonce que des cars vont venir nous chercher pour nous emmener dans des hôtels où nous attendent des chambres et un repas. Comme nous ne sommes que 5, David décide de rallier un groupe d’une trentaine de personnes dont il connait le guide. Nous voilà tous partis pour Djanet. La route nous semblent longue, l’aéroport ne se trouve pourtant qu’à 20 km environ. Nous arrivons enfin à notre destination : un grand hôtel encore en rénovation ! Chacun essaie de se trouver une chambre dans la cohue mais à la fin tous finissent par être caser. Pour certains, il a fallu rajouter des matelas au sol par manque de lit.
Midi arrive où un repas correct nous est servi, on se croirait à la cantine ou bien en colonie de vacances. Après le déjeuner, nous allons faire un petit somme réparateur. La sieste finie, nous nous décidons d’aller nous balader dans Djanet puis nous retrouvons Olivier et Jean, à un café. L’après midi touche à sa fin, de temps en temps nous arrivons à avoir des informations sur la réparation du cockpit. Vers 18h, il nous est annoncé qu’il fallait se tenir prêt à partir vers 19h et qu’en attendant, un petit dîner sera servi pour ceux qui le souhaitent. A 19h, nous sommes tous dehors avec nos bagages à attendre les cars. 1h après, les cars ne sont toujours pas arrivés et on nous annonce du retard dans la réparation du cockpit. Il nous est conseillé d’aller dans nos chambres en attendant l’arrivée des cars. Vers 23h, les cars arrivent et nous nous dirigeons vers l’aéroport. Le plus long sera de repasser la douane. Après 3h d’une longue attente, tous les passagers sont dans l’avion qui décolle enfin. Une escale est prévue à Alger afin de refaire le ravitaillement en eau et en nourriture.

Lundi : à Alger, le ravitaillement étant fait, nous redécollons pour finir notre trajet en direction de Paris où nous atterrissons vers 10h du matin, après 28h de retard !

Notre aventure est terminée, nous nous séparons en échangeant nos coordonnées pour peut-être de prochains projets. Cyrille va chercher sa voiture en bus et revient me chercher avec les bagages.

Epilogue :

Ce que je retiendrai de ce voyage :

- les paysages magnifiques que nous avons parcourus,
- les soirées devant les feux de bois,
- s’endormir sous un ciel plus qu’étoilé
- l’ambiance bon enfant de notre groupe

Régine