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Le Massif Central, versant soleil ! Par les rondes montagnes cévenoles, perchés sur les causses ou au sommet du Mont Aigoual, nous rallions la mer en 5 jours de Gravel. Après nos premiers tours de roue au pied (ou au sommet) du Mont Lozère, la montée sur le causse Méjean donne le "La" de cette chevauchée sauvage. De somptueuses pistes et toutes petites routes se disputent notre préférence au fil des kilomètres. Puis, une fois le géant cévenol digéré, place aux falaises du cirque de Navacelles et aux terres ocres du lac du Salagou. Final de toute beauté au coeur du vignoble languedocien, avant de plonger nos yeux dans ceux de la grande bleue...
Certains de nos circuits Gravel sont déclinés en plusieurs variantes de niveau, allant de 1 à 3. Lorsque des variantes sont disponibles, vous en trouvez le détail (distance et dénivelée) dans le programme du circuit, jour par jour.
Dans le cas des circuits avec variantes, quelque soit celle que vous avez choisie, les hébergements sont les mêmes (sauf quelques rares exceptions énoncées clairement dans la fiche descriptive). Ainsi, chaque matin, vous pouvez choisir celle qui vous convient.
Rendez vous nous est donné à Mende, préfecture de la Lozère, l'un des départements français les plus sauvages et les moins peuplés. Et en effet, nous allons vite nous enfoncer au cœur d'une nature bien préservée. A l'attaque du Causse de Mende, la première bosse du périple, nous percevons que le réseau de toutes petites routes et de pistes est très adapté au gravel...à moins que ce ne soient nos gravels qui sont adaptés au terrain ! L'itinéraire du niveau "tire droit" en direction de la vallée du Tarn, tandis que ceux des niveaux 2 et 3 s'attaquent au Mont Lozère et ses prairies pelées, paradis des bruyères. Les deux itinéraires se retrouvent à Florac, au bord du Tarn, pour la seconde ascension de la journée, celle du Causse Méjean. Une petite route goudronnée nous propulse sur ce plateau d'altitude, véritable coup de cœur Vélorizons. Nous y retournons toujours avec un plaisir fou. L'ambiance de steppe mongole nous saisit. Ici, la végétation subit un hiver rude et reste donc basse à la belle saison. Nuit au cœur du Causse Mejean.
Portions goudronnées : env. 75 % / Portions non goudronnées : env. 25%
Réveil au beau milieu de ce paysage lunaire et envoûtant....la journée sera belle, qu'on se le dise ! Départ sur une route aussi étroite que pittoresque, puis nous rejoignons l'une des curiosités géologiques du causse Méjean : le Chaos de Nîmes le Vieux. Un chaos de rochers dolomitiques aux formes étranges et suggestives...Puis nous plongeons vers la vallée du Tarnon, qui borde le Causse au sud - sud est. Par une superbe piste en profil montant, que le bon rendement de nos gravels nous fait avaler avec le sourire, nous rejoignons le flanc nord est du géant Cévenol, le Mont Aigoual. Chaque itinéraire proposé ce jour passe par de jolis cols qui surplombe la vallée borgne : col Salidès, de l'Espinas, col de l'Estrade... Assaut final, et nous découvrons l'observatoire du Mont Aigoual, haut lieu de la météorologie. Par beau temps, la vue s'étend des Monts du Cantal au nord, à la grande bleue au Sud. Descente sur l'Espérou par le col de la Serreyrède pour y passer la nuit.
Portions goudronnées : env. 65 % / Portions non goudronnées : env. 35%
2 causses au menu du jour, rien que ça ! En quittant l'Espérou, niché sur les flancs sud du Mont Aigoual, nos gravels sont impatients de fouler ces deux prochains causses, tant l'ambiance sur ces plateaux suspendus est unique. Le causse noir est plus boisé que le Méjean, et il renferme de vrais petites perles, à l'instar du Chaos de Montpellier le Vieux, grand frère du Chaos de Nîmes le vieux que nous avons vu hier. Avant de rejoindre ce chaos, nous roulons sur de superbes pistes entre lande, bois et petites rivières, notamment dans le secteur de Lanuéjols. Descente dans les gorges de la Dourbie avant d'attaquer notre difficulté du jour : la montée sur le causse du Larzac ! Dans une certaine mesure similaire au causse Méjean, par ses grandes étendues sans forêts, la présence de l'homme se sent davantage, les champs y sont plus souvent cultivés. Bien sûr, impossible de rouler sur le Larzac sans penser à cette forte identité, ce combat pour le "manger mieux et local" via l'agriculture paysanne, que ses habitants défendent bec et ongles depuis plusieurs décennies maintenant. C'est au cœur du Larzac que nous trouvons ce soir refuge, avec à la clé un dîner des plus typiques avec la star locale : le fromage de chèvre !
Portions goudronnées : env. 70 % / Portions non goudronnées : env. 30%
Belle étape aujourd'hui qui, si elle peut "faire peur" par sa distance, peut aussi rassurer par son profil très nettement descendant et l'importante proportion de petites routes goudronnées. En effet, c'est l'étape charnière durant laquelle nous allons quitter les ondulations des grandes causses et basculer sur les contreforts méditerranéens. Pour l'heure, c'est encore la moitié de notre étape du jour qui se passera sur le Larzac, histoire de bien en profiter. Très peu de dénivelée sur ce plateau, par définition ! Au milieu de journée, nous laissons donc le causse du Larzac derrière nous et glissons vers la vallée de la Lergue, que nous touchons au niveau de Lodève, jolie cité de caractère. Cette fois c'est clair, nous sommes dans le sud ! A quelques encablures de Lodève, nous foulons la terre rouge des rives du Lac du Salagou. La présence d'oxyde de fer dans la terre argileuse lui confère cette couleur feu... Une superbe et roulante piste en balcon plus tard, et nous posons nos gravels à Clermont l'Hérault pour la dernière nuit de notre périple.
Portions goudronnées : env. 80 % / Portions non goudronnées : env. 20%
Une dernière journée clairement placée sous le signe des vignes et de la grande bleue ! Finies les pelouses et les landes à buis, finis les pins sylvestres, nos gravels explorent aujourd'hui le cœur du vignoble de l'Hérault. Plus grand vignoble de l’hexagone, sa réputation tend à nettement s'améliorer, grâce à un travail de qualité engagé depuis plusieurs années maintenant et de nombreuses conversions en bio. Outre les Corbières et le Pic Saint Loup, à la porte desquels nous roulons, de nombreux petits vignobles offrent aujourd'hui de belles découvertes. Vous ne sentez pas ? Ça sent la mer, non ? Et oui, après nos dernières pistes le long de la rivière Hérault, la voici, celle que nous attendions ! Au Cap d'Agde, nous goûtons au plaisir d'une bonne baignade, ou simplement de moments précieux à savourer le plaisir de l'avoir faite, cette traversée Mende - Agde !
Portions goudronnées : env. 75 % / Portions non goudronnées : env. 25%
Les distances et dénivelées sont données à titre indicatif.
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