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Perdu dans l’Atlantique, l’archipel des Açores est un paradis de nature intacte pour l’explorateur à vélo que nous sommes. Nous partons pour une découverte sportive d’un monde perdu et coloré en vert, noir et bleu…coloré aussi des récits de l’Atlantide à ceux des vieux marins, que l’on raconte au célèbre café Peter de la petite ville portuaire d’Horta. Au programme, deux camps de base pour visiter deux îles de caractère, à travers de superbes itinéraires vélo. D’abord, Faial la bleue, couleur des hortensias qui bordent son immense caldeira, le long de laquelle nous nous laissons glisser à vélo jusqu’à ses plages de sables noires. Faial qui nous offre ses piscines naturelles formées au creux d’anciens volcans. Puis Pico, l’île noire, l’île volcan… terre de rencontre entre l’homme et les éléments et véritable sanctuaire pour l’observation du monde marin. Chaque mirador que nous foulons de nos roues est une occasion de scruter un océan peuplé de cachalots, baleines, et autre cétacés… Une immense bouffée d’oxygène au bout du guidon !
Arrivée sur l'île de Faial puis transfert à l’hôtel, dans le centre historique d'Horta. En fonction de l'heure d'arrivée du vol, temps libre et possibilité de balade à l’intérieur de cette jolie ville portuaire. Fréquentée par les marins du monde entier, Horta porte la mémoire de leurs récits et il suffit d'aller boire un verre au célèbre Peter Café Sport, à deux pas de notre hébergement pour s'en rendre compte... Nous pouvons y admirer une collection de "scrimshaw", des sculptures réalisées sur dent de baleine ! Horta sera notre camp de base pour les 3 prochains jours. Ceux qui le souhaiterons aurons donc la possibilité d'aller visiter l'aquarium de Porto Pim, la marina, le jardin botanique, le promontoire du Monte da Guia ou encore le musée de Horta. Il sera aussi tout à fait possible de simplement se délasser sur sa plage citadine de sable noir de Porto Pim... Nuit à Horta.
Nous entrons rapidement dans le vif du sujet en quittant la ville sur nos vélos par une montée sportive sur petites routes. Mais l'effort est oublié tant on ne sait plus où regarder ! Entre l’attrait de la grande caldeira qui nous surplombe et la baie qui nous sépare de l’île voisine, le paysage est splendide. Nous rejoignons une piste en terre volcanique que l’on descend pour rallier la pointe sud-ouest de l’île, avec une vue grandiose sur l’ensemble de la côte sud. La piste remonte un peu et se perd dans la forêt de Capelo, aux allures tropicales. Le changement d’ambiance est marquant. Soudain, la « nouvelle » terre volcanique de l’île (1957) s’offre à notre regard : stupéfaction. Il ne reste plus qu’à fouler cette nouvelle terre, à pied ou à vélo, où le sol fissuré est encore très chaud et l’odeur du souffre omniprésente. Fin de notre balade vélo au ras de l’eau, pour rejoindre Varadoura et sa piscine naturelle d’eau de mer. Nous nous baignons tranquillement en attendant notre navette. Retour en véhicule pour Horta (env. 20 min). Nuit à Horta.
Distance parcourue env. 35 km ; dénivelée positive : env. 900 m
Au départ de Horta, nous démarrons notre journée par une montée plus progressive que la veille, sur la petite route de la corniche d’Espalamaca. Nous jouissons d'une belle vue sur la ville. Puis très vite, nous entrons dans une zone plus rurale avec ces fameuses barrières d’hortensias. Nos tours de roues nous amènent au charmant jardin botanique de Pedro Miquel où, entre les massifs, se dessinent de superbes vues sur la caldeira centrale de l’île. On s’évade alors loin au nord, sur le chemin de la vigie dont le nom est assez explicite : prenez vos jumelles pour voir des baleines, comme jadis le faisaient les guetteurs. Arrivé au village de Cedros (activité importante de fabrication de produits laitiers sur l’île), nous longeons la pointe du nord, très sauvage et très belle. Il faudra alors remonter pour rejoindre le hameau de Praia do Norte et se laisser glisser jusqu’au bord de la plage de sable noir de la Faja. Une fois n'est pas coutume, nous nous baignons en attendant notre navette. Retour en véhicule pour Horta (env. 30 min). Nuit à Horta.
Distance parcourue env. 40 km ; dénivelée positive : env. 900 m
Pour changer, c’est en véhicule que nous prendrons de la hauteur aujourd’hui, afin de nous attaquer à la caldeira et sa fameuse Cabaço Gordo. Dès les premiers coups de pédales, la vue est sublime et le restera tout le long de la journée. Après une heure environ, nous rejoignons le col sauvage de la caldeira. De là, il est possible de faire le tour à pied de cet ancien lac de cratère, disparu lors de la fameuse explosion de 1957. Il faut compter environ une heure. Nous pouvons aussi simplement profiter de la vue...
Commence alors une superbe descente. Dans les premiers lacets, nous croisons un levada (petit canal d’irrigation longé d’un petit sentier pédestre), que l’on pourra suivre quelques centaines de mètres, pour changer d’ambiance et profiter des points de vues. Notre piste slalome ensuite entre les petites bouches éruptives et débouche sur une autre piste en balcon, au-dessus de la côte sud. Nous arrivons alors à la côte, au niveau du village de Feteira, et il sera bien difficile de résister à l’appel journalier des piscines naturelles d’eau de mer. Fin de la journée sur la petite route près de l’océan pour rejoindre tranquillement Horta et notre hébergement.
Distance parcourue env. 40 km ; dénivelée positive : env. 750 m
Ce matin, nous changeons d'île : cap sur Pico ! Nous quittons notre douillet hébergement pour le terminal de départ des ferrys, au nord de la baie. Une petite traversée d'environ 30 minutes nous permet de parcourir les 8 km qui séparent les deux îles.
À la sortie du bateau, nous récupérons nos vélos et c’est partit en grande pompe ! D’abord, le centre ancien de Madalena, puis très vite, les vignes classées au patrimoine mondial de l’Unesco, dans leurs murets de pierres sèches, au bord de l’Atlantique. Puis c’est la montée entre les pâturages et les hortensias, face au Pico. Le volcan qui s'élève à 2351 m est le point culminant des Açores et du Portugal. Nous prenons assez vite de la hauteur afin de mieux profiter de cet ensemble incroyable : le très grand Pico, la caldeira de Faïal encore proche, l’Atlantique, les pâturages, les fleurs… Puis nous plongeons vers la côte sud pour retrouver d’autres vignes enfermées dans leurs murets, celles de São Mateus. La pente à laquelle elles s'accrochent y est plus forte encore. Nous suivons alors la côte en traversant la forêt de São João et ses zones aux espèces mystérieuses, tantôt sur de belles pistes, tantôt sur de petites routes. Très vite, on aperçoit au bout de notre guidon Lajes do Pico, notre camp de base pour deux nuits. Dans ce village, tout tourne autour des baleines : hier on les chassait, aujourd’hui on les admire…
Distance parcourue env. 45 km ; dénivelée positive : env. 600 m
En 1987, le dernier cachalot est chassé à Lajes do Pico. En 1995, la BOCA (Base d'Observation des Cétacés des Açores) ouvre ses portes sur son port, au coté du musée des Baleiniers. Difficile de venir ici sans intéresser à ce fascinant monde marin ! Nous vous proposons donc de consacrer une demi-journée à l'observation des cétacés, avec une sortie en mer, accompagné par l'excellente équipe d'Espaço Talassa.
Nous sommes ici dans l’un des dix meilleurs endroits au monde pour le faire ! La faible fréquentation touristique, la quantité et la diversité des cétacés observés, le peu de pollution visuelle, et la montagne de Pico en toile de fond en ont fait un endroit privilégié pour cette expérience unique. Au-delà de ses nombreuses années d'expérience, l'équipe d'Espaço Talassa aborde cette activité avec éthique et respect des animaux (petites embarcations avec moteurs peu polluants, guetteurs au sol pour mieux guider les bateaux,...), parce que cela compte !
Et pour compléter cette riche matinée, pour ceux qui le souhaitent, une jolie boucle vélo nous attend dans l'après-midi. Plusieurs options seront possible, en fonction de l'envie et de la forme du groupe. L'idée générale étant une balade vers le centre de l’île, pour se rapprocher du Pico et des beaux puys du centre.
Distance parcourue : entre 25 et 30 km ; dénivelée positive : env. 650 m
Pour profiter pleinement de nos derniers tours de roues, nous nous offrons le luxe d'une petite navette "ascenseur" qui nous allège la montée, à l'est de Lajes do Pico. Nous démarrons sur nos vélos par une piste en balcon en direction de la caldeira énigmatique… Nous continuons notre tranquille ascension à travers les cônes volcaniques jusqu’au point le plus haut. S’ensuit alors une longue descente virevoltante et volcanique où l’on aura tout le loisir de grimper sur un des cônes au hasard, faire un détour par la lagune de Caiado, monter jusqu’aux éoliennes. Enfin, la pente s’accentue et c’est le retour dans la forêt aux allures d’équateur, celle de la réserve naturelle de Prainha. Nous sommes désormais sur la côte nord, que l’on surplombe au-dessus des falaises, juste avant d’arriver à Sao Roque. Notre dernier point d'ancrage sur l'île noire, avec sa magnifique église et ses vieilles maisons… Nous posons ici les vélos et savourons l'air marin de notre dernière soirée aux Açores.
Distance parcourue env. 40 km ; dénivelée positive : env. 400 m
En fonction des horaires de vols, dernière déambulation dans les ruelles de Sao Roque... Puis transfert à l’aéroport et vol pour la France.
Les distances et dénivelées sont données à titre indicatif.
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