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Un voyage au fil de l’eau : nous suivons la rivière Drôme qui serpente entre le plateau du Vercors et les « montagnettes » du Diois. Un délicieux mélange d’Alpes et de Provence… Nous roulons entre vallée et doux reliefs parsemés de buis, pins, lavande, vergers, vignes et tournesol qui sentent bon la Provence. Au dessus de nos têtes, montagnes et falaises imposantes, hêtres et épicéas se chargent du décor « alpin ». Les rivières sont pures et peuvent être l’occasion de nombreuses pauses baignades. Le temps semble s’être arrêté dans les nombreux hameaux aux maisons de pierres que nous traversons, dont certains auront bien une petite terrasse de café ombragée pour nous tendre les bras… Tout au long de notre périple, nombreuses possibilités de visites de caves de la fameuse Clairette de Die, dont les vignes tapissent les coteaux de la Drôme.
Depuis la gare de Luc-en-Diois, nous commençons notre périple en partant en direction d’une curiosité inévitable du Diois : le Claps. Un gigantesque chaos rocheux, issu d’un éboulement datant du XVème siècle, dont les blocs ont obstrué le passage de la rivière Drôme pendant un peu plus de trois cent ans ! La conséquence a été la formation de deux lacs, le « Grand lac » (en amont) et le « petit lac » (en aval) dont il ne reste aujourd’hui qu’un petit étang entouré de blocs. Une des autres conséquences est encore bien vivante : une cascade surnommé « le saut de la Drôme » que nous ne manquons pas d’aller voir.
Puis nous mettons le cap sur la large vallée de la Drôme. Entre les champs de noyers et les forêts de pins sylvestres, nous alternons pistes et petites routes, découvrant au passage quelques villages typiques du Diois où le temps semble s’être arrêté… De belles maisons de pierres construites avec les galets de la Drôme respirent la quiétude. Les premières vignes font leur apparition. Pour la plupart, elles servent à l’élaboration de la reine de la région : la fameuse Clairette de Die. Nous atteignons le joli petit village médiéval de Châtillon-en-Diois où nous allons déambuler dans le labyrinthe de ruelles appelées « viols ». Une charmante place de village qui sent bon la Provence nous tend les bras : fontaine circulaire, platanes, clocher de l’église, terrasse de café, tout y est ! A proximité du village, possibilité de baignade dans la rivière Bez et ses eaux pures…
Les plus courageux se lanceront ensuite vers un aller-retour au cirque d’Archiane, autre curiosité célèbre de la région. D’impressionnantes falaises en forme de fer à cheval dominent le hameau d’Archiane où nous pouvons faire une pause bien méritée à la buvette d’Ullysse, un personnage local… Retour en roue libre à Châtillon où nous nous installons dans notre hébergement pour deux nuits.
Journée en boucle au départ de Châtillon-en-Diois. Nous allons tout d’abord remonter, en faux plat montant, les gorges des Gats en suivant la rivière Bez, un affluent de la Drôme. Superbe ambiance dans cet étroit défilé entaillé par la rivière. Nous repérons déjà les possibilités de baignade que nous apprécierons sans doute au retour… Après une petite dizaine de kilomètres, la vallée se divise : nous effectuons un aller-retour aux Sucettes de Borne, de curieuses lames de calcaires dressées à la verticale que nous atteignons après avoir remonté une petite vallée bucolique le long d’un ruisseau. Passage au hameau de Borne, véritable village « gaulois » où la route se termine. Après cet aller-retour, nous prenons de l’altitude par une piste en lacets qui nous mène à un joli belvédère sur Grimone. Encore un village reculé plein de charme avec ses maisons cossues. En toile de fond, la montagne de Toussière et sa face abrupte veille sur la vallée. Halte possible au bar du Colombier, superbe bâtiment d’époque. Nous n’avons plus qu’à nous laisse descendre par une jolie petite route qui commence par une jolie succession de petits tunnels qui se joue d’une étroiture rocheuse. Les spots de baignade nous tendent les bras dans les gorges des Gats qui nous ramènent à Châtillon.
A nous le « chemin des vignes » qui ne peut pas mieux porter son nom... Un appel à la visite d’une cave de la célèbre Clairette de Die (mais aussi du vin rouge « altitude 640 » qui doit son nom à l’altitude relativement élevée à laquelle se situe ses vignes). Après le village de Saint Roman et ses belles maisons de pierres, nous prenons de l’altitude par une petite route perdue qui serpente entre les vignes. En nous élevant, une superbe vue sur la vallée de la Drôme s’ouvre progressivement. Nous atteignons les ruines d’une tour et nous lançons dans une belle descente virevoltante qui nous amène au bord de la rivière Drôme. Nous traversons la rivière et roulons maintenant sur une petite route en montagnes russes qui offre une vue imprenable sur l’imposante falaise du Glandasse, contrefort sud du plateau du Vercors. Cette falaise est le symbole du Diois… Nous atteignons Die, « capitale » du Diois. Une petite ville charmante qui offre un superbe labyrinthe de ruelles à découvrir absolument. Les vestiges de la muraille témoignent de l’activité d’antan… Suivez le guide (ou le topo) !
Nous mettons ensuite le cap sur le Glandasse par une vallée qui se rétrécit peu à peu jusqu’à un verrou rocheux. Celui-ci laisse juste la place à la petite route et la rivière de passer entre les falaises. Passage dans un n’ième village perdu, puis nous jouons à saute-mouton avec un petit relief pour rejoindre une vallée parallèle qui nous ramène en douceur sur Die. Nuit en hôtel pour profiter des placettes et des ruelles de cette sympathique bourgade en fin de journée. Possibilité de baignade aux abords de Die.
Nous prenons tout doucement de l’altitude pour rejoindre le petit plateau suspendu de Marignac-en-Diois. Un lieu harmonieux où vignes, forêts de pins et champs de lavande se détachent devant les imposantes falaises du Glandasse… Nous partons ensuite à l’assaut du peit col de Marignac qui nous permet de basculer sur la vallée de Quint. De nombreux « petits » éleveurs et agriculteurs y ont élu domicile, donnant naissance à une atmosphère dynamique proche de la nature qui fait plaisir à voir… En longeant la rivière de la Sure, nous descendons tranquillement cette vallée de village en village jusqu’à rejoindre la Drôme. Nous suivons cette dernière jusqu’au village de Pontaix dont les maisons ont quasiment les pieds dans l’eau (possibilité de baignade)… La journée se termine à travers les vignes de Barsac et Aurel (visites de cave possibles) avant de rejoindre Espenel. Nuit en gîte ou chambre d'hôtes.
Nous nous laissons aller à travers les vignes jusqu’à rejoindre la rivière Drôme. En la longeant quelques kilomètres, nous rejoignons Saillans. Construit tout en longueur parallèlement à la Drôme, ce charmant village nous fait ses au-revoirs en nous ouvrant les portes du musée du ver à soie. Une halte intéressante qui permet de se rendre compte de l’importance qu’avait cette activité au 19ème siècle. Nous longeons ensuite la Drôme entre vignes, cultures et bosquets. Vue sur l’impressionnante falaise des Trois becs, montagne emblématique de la région. Nous mettons le cap sur la forêt de Saoû où le petit col de Lauzens nous attend pour finir la journée. Après avoir traversé cette superbe forêt, nous débouchons sur le sympathique petit village de Saoû avec ses maisons de pierre, ses petites ruelles et ses terrasses ombragées qui nous tendent les bras. Une belle falaise de calcaire domine le village. Nuit en gîte aux environs de Saoû.
Pour terminer notre périple, à nous les collines drômoises, les villages typiques (dont le village perché et le château d’Autichamps où nous passons), les champs de tournesol et de lavande, les forêts où cohabitent feuillus et résineux. Nous atteignons la cité médiévale de Crest et ses sympathiques ruelles. Visite possible de la tour de Crest dont le donjon est le plus haut de France (52m de hauteur).
Distance parcourue: env. 30 km / dénivelée positive : env. 400m
Les distances et dénivelées sont données à titre indicatif.
En fonction des conditions météo (pluie et conditions humides), des sections du circuit peuvent être plus difficilement praticables.
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Note moyenne des voyageurs :
