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Vous pensiez voir des flamants roses en Camargue ? Des chevaux, des marais salants, des rizières, des taureaux ? Oui, la Camargue c'est tout ça, mais découvrir cette enclave de nature sauvage à vélo, c'est surtout vivre une expérience en apesanteur. Vous enchaînerez les passages sur digues, un étang à gauche, un marais à droite, vous longerez des canaux, vous roulerez sur le sable dur, la mer à droite, les baisses à gauche, les rigoles vous guideront jusqu'au Rhône et vous finirez par vous étonner : « quelle étrange croisière » !
Mais le charme opère ... Et quand même la gastronomie est en mode « terre - mer », il n'y a plus qu'à se laisser envoûter par la magie des lieux et savourer jusqu'à la lie ces quelques jours de quiétude absolue.
Notre périple démarre à Arles, ville picturale par excellence. Quelques tours de pédales nous suffisent pour rejoindre les arènes, haut lieu de la tauromachie et témoin architectural du glorieux passé de la ville. Nous sortons ensuite rapidement des faubourgs pour cheminer en toute décontraction sur les petites routes de la campagne environnante. Nous roulons plein sud en direction de l’étang de Vaccarès, le plus étendu des étangs du parc naturel régional de Camargue. Peu après l’avoir atteint, nous abordons le Centre de la Capelière. L’occasion de poser nos vélos pour découvrir à pied, sur de petits parcours aménagés, les sansouires et roselières typiques du lieu. Puis à nouveau, quelques kilomètres plus loin, pour visiter les ruines de l’ancienne saline royale de Badon. Finalement, nous enfourchons nos vélos une dernière fois pour rejoindre la mer ! Et pour ceux qui n’auraient pas assez de kilomètres dans les jambes, au départ de Salin de Giraud, une boucle à la découverte du domaine de la Palissade en aller/retour s’offre à nous. Les divagations du Rhône et les incursions de la mer ont fait de cette parcelle de terre une zone de delta tout à fait particulière, habitat privilégié de pas moins de 67 espèces d’oiseaux protégées au niveau national. Différents sentiers pédestres sont aménagés pour pénétrer au cœur du domaine.
Nous démarrons cette journée en pénétrant un peu plus au cœur des salins, les digues pour fil d’Ariane de la journée ! Les eaux alternent entre le bleu, le noir et le rose selon leur concentration en sel. Étonnant ! Nous remontons le long du canal des vieux Arnauds, en direction d’une myriade d’étangs. L’étang du Fangassier, nous intéresse tout particulièrement. Et pour cause, il s’agit du seul site français de reproduction du flamant rose, une promesse de rencontres … hautes en couleur. Pour tous, les étangs se succèdent, plus nous avançons, plus l’ambiance marine nous saisit. Pour celles et ceux qui choisissent de réaliser la journée en niveau 2 et 3, vous pouvez réaliser une belle boucle de 20 km au départ de l'office du tourisme de Salin de Giraud pour visiter le cœur du domaine privé. Selon la saison, à l'approche de la fin du parcours de cette deuxième journée, c’est l’occasion de s’offrir une bonne baignade ou simplement de s’allonger sur le sable, contemplatifs. Pour les amateurs de kite, la célèbre plage de Beauduc offre son spectacle venté ! Une dernière halte s’impose au phare de la Gacholle, point de départ de sentiers de découverte de sansouires et de lagunes protégées. Nous terminons la journée à Saintes Maries où notre hôtel nous attend.
Aujourd’hui, les chevaux seront à l’honneur ! Nous pédalons résolument vers le nord, sur une petite route en bordure de l’étang de l’impérial. Assez rapidement, nous arrivons en vue du Mas de Cacharel, point de départ de randonnées équestres dans le plus pur style Camarguais. Cette belle demeure servit de lieu de tournage à l’inoubliable film « Crin Blanc » en 1952, et l’esprit demeure toujours ! C’est là que nous quittons la route pour nous engager sur le chemin des cinq gorges, large piste touristique qui nous emmène en douceur vers un autre site remarquable : le domaine de Méjanes. Ancienne demeure fortifiée des Templiers du XIIIe siècle, son parc comporte 150 hectares de terres entièrement consacrées à la riziculture camarguaise, de quoi en apprendre un peu plus sur un des emblèmes du terroir camarguais. Les chevaux vivent en semi liberté sur certaines parties du domaine, tout comme d’ailleurs les taureaux dont les cornes acérées inspirent force et respect. Puis nous partons en direction du petit Rhône que nous longeons un temps avant d’atteindre le château d’Avignon. Ce centre d’art contemporain ouvre ses portes pour une simple visite du parc, ou pour une découverte complète de sa collection d’œuvres artistiques. Finalement, nous récupérons nos vélos pour rejoindre notre hébergement à proximité du petit Rhône.
C’est une journée à la beauté rustique et sauvage à laquelle nous nous préparons aujourd’hui. Nous la débutons donc sur une petite route bordée de manades où les taureaux paissent calmement. Et pourtant, dès qu’ils lèvent la tête pour nous regarder, l’ambiance devient électrique et nous ne pouvons pas réprimer notre instinct qui nous pousse à jeter un coup d’œil à la clôture pour en mesurer l’efficacité ! À voir la beauté de ces mastodontes et la passion dont ils font l’objet, on mesure mieux la place qu’occupe la tauromachie dans la culture camarguaise. Nous continuons néanmoins notre chemin en direction de ce qui sera le point d’orgue de la journée : la réserve naturelle du Scamandre. Il s’agit d’une vaste zone humide en bordure de l’étang du même nom, les Grues et les Ibis y ont trouvé refuge, mais nous pourrions aussi y croiser quelques cistudes (tortues). Nous délaissons donc nos montures pour le moment pour partir à l’assaut des différents sentiers aménagés en passerelles au cœur des marais. Puis nous repartons à vélo afin de rejoindre le canal du Rhône à Sète. Nous profiterons de ses berges pour atteindre en toute décontraction les remparts d’Aigues mortes dont l’histoire d’amour avec le sel remonte au néolithique !
Après avoir visité la vieille ville d’Aigues mortes et ses tours, nous commençons par un aller-retour vers l’ancien fort de Peccais pour les plus en jambe ! Probablement construit sur un édifice plus ancien datant du XIVème siècle, le fort actuel dont il ne reste que des ruines, est commandé vers 1560 dans le but d’assurer un contrôle sur les salines et canaux voisins et ainsi sécuriser la production et le transport du sel. De retour à Aigues mortes, c’est de nouveau vers une tour que nous pédalons : la tour Carbonnière, dont les droits de péages vidèrent les bourses de bon nombre de voyageurs du moyen âge. Nous pénétrons à présent dans la Camargue Gardoise. Au fil des petites routes et pistes que nous empruntons, c’est un visage plus bucolique que nous découvrons à présent et l’on prend facilement l’envie de flâner sous un arbre ou au bord des canaux ombragés. Nous pénétrons aussi dans la partie viticole de ce territoire dont la spécialité est le vin des sables, ou vin gris. Nous rejoignons finalement le hameau de Franquevaux et son ancienne abbaye où nous passerons la nuit. Si l'Abbaye ne peut pas nous accueillir, nous pousserons jusque Saint Gilles.
Après une bonne nuit de repos monacal, nous quittons l’abbaye de Franquevaux par un chemin de halage le long du Canal de Rhône à Sète. Puis nous récupérons une petite route goudronnée le long de laquelle nous apercevrons le Château d’Espeyran. Nous quittons peu à peu cet univers de marais, de pinèdes et de salins pour revenir à un cadre plus champêtre. En chemin, nous faisons halte dans la ville de Saint Gilles qui nous séduira par son centre ville médiéval. Mais c’est surtout vers son abbatiale, classée au patrimoine de l’Unesco, que notre chemin nous mène. Saint Gilles fut en effet un des plus importants lieux de pèlerinage de la chrétienté au XIIème siècle, après Jérusalem, Rome et Saint Jacques de Compostelle. Nous traversons une dernière fois le petit Rhône pour sortir de Saint Gilles et continuons notre pérégrination sur une petite route de campagne en direction d’Arles. Un dernier pont à franchir avant de retrouver nos bagages et de finir ce voyage en beauté à la terrasse de l’un des nombreux cafés de la vieille ville.
Les distances et dénivelées sont données à titre indicatif.
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